Utiliser Internet au Japon : restez connecté lors de votre voyage
S’il ne nous a pas fallu attendre l’avènement de l’Internet mobile pour visiter le Japon, il faut reconnaître que pouvoir s’appuyer sur ces outils modernes contribue largement au confort quotidien des déplacements. Je me rappelle encore notre premier déplacement en 1997 où nous devions jongler avec des plans en papier, certains rédigés en kanjis, les fameux idéogrammes sino-japonais, et d’autres en « romaji », notre propre alphabet pour arriver à trouver notre route.
Aujourd’hui, un clic sur Google maps et on sait exactement où nous sommes et quel itinéraire prendre pour visiter tel ou tel temple et les applications de traduction sont devenues incontournables ! Ces dernières années, l’offre s’est largement diversifiée, permettant de proposer un niveau de service adapté à chaque profil. Konjaku vous propose de les passer en revue et de vous donner son avis en toute neutralité. (Cet article n’est pas sponsorisé !) et vous aider à mieux préparer votre voyage au Japon.
Voyager au Japon avec ou sans internet ?
Comment se comporte votre téléphone à l’étranger ?
Le coût du téléphone à l’étranger est différent qu’en national. Le réseau est maintenu entre les différents pays par des accords passés entre opérateurs, mais évidemment, ces accords impliquent des coûts supplémentaires dont il faut avoir conscience.
Pour exemple, une minute d’appel téléphonique chez Free vous coûtera 1,20€ HT, un SMS 23 cents, mais surtout 1 Mo de données la « modique » somme de 5 € HT !
Sachant que nos smartphones actuels consomment facilement plus de 100 Mo de données quotidiennement, votre facture à la fin du séjour pourrait s’avérer particulièrement salée !
Fort heureusement, nombre des opérateurs traditionnels français proposent des solutions sous forme de packages bloqués qui demeurent malgré tout assez limités pour un prix raisonnable. À titre d’exemple, Orange propose ainsi 1 pack de 2h d’appels, 100 SMS et 60 Go d’internet pour 40 euros.
Astuce : Comment éviter une facture de téléphone exorbitante dès l’atterrissage au Japon ?
Le vol s’est bien passé, vous arrivez enfin au bout du voyage ; vous descendez de l’avion, vous retirez le mode avion de votre téléphone pour vous connecter au Wifi de l’aéroport et afficher le QR code de Visit Japan Web… et, là, surprise ! À peine démarré, votre téléphone met à jour votre boite mail, les dernières évolutions de vos apps ou que sais-je encore. Vous venez en quelques secondes de consommer plusieurs Mo de données, que votre opérateur habituel sera heureux de vous facturer au prix fort…
Pour éviter ça, une solution simple : quand vous êtes encore en Europe, pensez à désactiver les données d’itinérance (roaming) AVANT le décollage. Cette option se trouve dans les pages de paramétrage de votre téléphone.
Sous iOs, par exemple, allez dans « Réglages », puis « Données cellulaires », cliquez sur la carte SIM utilisée (sauf si vous utilisez des eSIM, vous n’en aurez qu’une nommée le plus souvent « principal »), et désactivez l’option « Données à l’étranger ».
Pourquoi accéder à une connexion internet au Japon ?
Le Wifi proposé dans la plupart des hôtels ou autres formes d’hébergement pourrait certainement suffire à se mettre à jour quotidiennement de ses mails et autres réseaux sociaux. On pourrait donc s’interroger sur l’intérêt de conserver une connexion Internet pendant notre séjour au Japon.
Néanmoins, il y a quelques services fort utiles que peut vous rendre votre smartphone et sur lesquels j’aimerais attirer votre attention.
Googlemaps et Waze pour s’orienter au Japon
S’orienter au Japon, en particulier dans les grandes villes, est parfois un peu compliqué. Le nombre important d'immeubles rend la vision de son environnement direct assez limitée et le nombre de petites rues dans certains quartiers peut vite mettre en évidence la limite d’un plan papier.
Il faut savoir que chaque ville au Japon a son propre système d’adresses, lesquels sont parfois très différents de ce que nous connaissons en occident. De ce point de vue, Tokyo est certainement le plus original.
Définissant une adresse par le nom du quartier et le numéro d’ordre de construction de la maison, la localisation d’un bâtiment fut parfois rendue compliquée, au point que les cartes de visite des restaurants incluent souvent un plan de situation permettant aux chauffeurs de taxi de trouver leur chemin lorsque leurs clients les sollicitent.
Et c’est là que le « dieu Google » a créé Google maps, remisant à la préhistoire toutes les solutions qui existaient jusqu’à ce jour. Notez au passage qu’il existe aujourd’hui des solutions alternatives pour les gens réfractaires à l’usage d’applications créées par cette entreprise comme Waze.
Avec ce système de carte électronique, vous pouvez rapidement repérer le site à visiter, le meilleur itinéraire à emprunter à pied, en transport en commun, ou en voiture. Vous pourrez aussi découvrir les restaurants aux alentours avec leurs avis clients, et même localiser les toilettes les plus proches !
À noter pour limiter votre consommation de données que Google maps permet aujourd’hui de télécharger à l’avance les cartes de telle ou telle ville, afin d’en permettre ensuite l’usage couplé à votre GPS, sans besoin de connexion Internet.
Voicetra pour converser avec les Japonais
La grande majorité des Japonais ont appris l’anglais à l’école. Toutefois, apprendre une langue étrangère en classe et être capable de converser sont deux choses très différentes.
Celle-ci est manifeste au Japon. Pourtant, on voudrait bien parfois avoir l’opportunité d’échanger avec son voisin de table, ou plus pragmatiquement demander son chemin. C’est là qu’interviennent aujourd’hui des solutions d’interprétariat électronique.
Parmi celles-ci, il en est une dont la traduction, certes perfectible, s’avère suffisamment fidèle tant du français vers le japonais qu’en sens inverse pour nous permettre de vous la recommander : VoiceTra.
Gratuite, cette application traduit en temps réel vos propos en vous enregistrant depuis le micro de votre smartphone, pour ensuite en retranscrire le contenu dans la langue souhaitée via le haut-parleur de votre appareil.
Google translator et Deepl pour traduire les panneaux et étiquettes à la volée
De nombreux musées au Japon ne proposent leurs panneaux explicatifs qu’en japonais. Rien de plus frustrant que d’avoir envie d’en apprendre plus sur la culture et l’histoire de ce pays et d’être ainsi freiné par l’impossibilité à lire les textes affichés.
Selon les restaurants que vous visiterez, vous aurez souvent la possibilité d’obtenir un menu en anglais ou encore de simplement désigner ce que vous souhaitez déguster depuis la vitrine où sont souvent exposées des répliques en résine des plats proposés. Mais commencez à vous aventurer dans de petits izakayas de quartier et, là, la lecture des cartes s’avérera un véritable challenge.
Dans la rue, le problème se pose moins aujourd’hui. Si lire les noms de station de métro ou des rues était une véritable gageure il y a vingt ans, les efforts faits par le gouvernement japonais au moment de la coupe du Monde de football en 2002, puis en préparation des Jeux olympiques de 2020, ont permis de rendre la majorité des panneaux publics « lisibles » par les occidentaux grâce à un sous-titrage en écriture alphabétique romaine.
Pour les personnes sujettes à une allergie, les végans et les végétariens, déchiffrer une étiquette d’ingrédients reste une véritable épreuve si vous ne savez pas lire les hiraganas, katakanas et autres kanjis.
Pour toutes ces raisons, l’utilisation de l’appareil photo de votre smartphone, couplé avec l’application Google Traduction, pourrait bien vous sauver la vie !
Japantravel by Navytime pour connaître les horaires de train
Enfin, il est une autre application qui m’est très utile lorsque je planifie mes voyages Konjakuryoko, c’est « Japan Travel ».
Cette application, dont il existe aussi une version web, permet de rapidement trouver l’itinéraire idéal pour rejoindre un spot touristique, et même de vous indiquer avec quel train, quel horaire et sur quel quai de gare l’emprunter !
Cerise sur le gâteau, cette application permet d’indiquer quel(s) pass vous possédez pour que les transports proposés soient optimisés en fonction. Les utilisateurs du JR Pass apprécieront.
Whatsapp, un incontournable quand vous voyagez à plusieurs
Si vous partez à plusieurs, conserver la possibilité de converser ne serait-ce que pour se retrouver quelque part lorsqu’on s’est perdu de vue dans la foule, pourrait s’avérer utile.
Lorsque nous organisons un Konjakuryoko, nous mettons systématiquement en place un groupe Whatsapp qui s’avère très utile pour converser entre nous et obtenir une aide rapide lorsqu’un participant est confronté à un souci ponctuel.
Voyager sans abonnement internet au Japon
À la lumière de cette analyse, on comprend l’intérêt de pouvoir accéder régulièrement à une connexion Internet depuis son smartphone. Pour autant, est-ce nécessaire de souscrire à un abonnement pour en bénéficier ?
On a déjà vu que la majorité des hébergements touristiques proposent une connexion Wi-Fi. Cela permet donc de préparer ses trajets tranquillement le soir, tout en consultant sa boite mail et en partageant ses plus belles photos sur les réseaux sociaux.
Toutefois, cette opportunité ne permettra pas de résoudre toutes les situations évoquées ci-dessus, dont en particulier l’aspect « traduction » déjà mentionné.
- Beaucoup de grandes villes japonaises offrent la possibilité d’accéder à un wifi public aux alentours des spots touristiques les plus importants. Néanmoins, cette connexion ne sera pas permanente, soyez en conscient que cela vous restreindra parfois si aucun hotspot n’est à proximité de votre position.
- De même, beaucoup de cafés et restaurants japonais offrent également le service d’un accès à Internet en complément d’une consommation. Cela pourra s’avérer utile pour traduire la carte du lieu.
- Enfin, sachez que l’ensemble des « grandes » gares JR (au fin fond de la campagne, oubliez) et des shinkansen offrent aussi une connexion Wifi. En gare, cela fonctionne relativement bien. À bord des shinkansen, c’est beaucoup plus aléatoire. Ne comptez pas trop dessus…
Quelles solutions pour voyager avec internet ?
En quelques années, les possibilités de trouver une alternative aux connexions onéreuses proposées par les opérateurs se sont multipliées. Chacune trouve son originalité en répondant à un certain type de besoin. Il vous reste à décider celle qui vous convient le mieux.
Pocket wifi : la solution pour les multi-connectés
Cette solution possède de mon point de vue deux caractéristiques majeures :
- Le Pocket Wifi est idéal si vous avez plusieurs appareils à connecter simultanément. C’est donc la bonne solution si vous souhaitez connecter votre Smartphone et votre PC, par exemple. C’est aussi la bonne solution lorsque vous vous déplacez à plusieurs, ensemble. Typiquement, une famille où le couple et les enfants ont tous un Smartphone y trouvera ici la solution la plus adaptée. Il propose aussi une connexion haut débit stable et sa configuration est facile.
- Le Pocket Wifi possède néanmoins un défaut : l’autonomie de sa batterie. Lors d’un usage important, le Pocket Wifi aura souvent du mal à tenir la journée. D’autant que selon celui que vous recevrez, sa batterie aura peut-être déjà un certain âge, en rendant la durée de vie d’autant plus limitée. Prévoyez donc d’associer votre Pocket Wifi à une batterie externe.
Opérateurs proposant des Pocket Wifi
Les opérateurs proposant ce type d’appareil sont légion au Japon. Une petite recherche internet vous permettra d’en trouver facilement et de vous faire votre propre comparatif.
Samurai Wifi
La Pocket Wifi « Samurai wifi » a la particularité d’avoir des distributeurs automatiques à disposition non seulement dans, les aéroports, mais aussi dans plusieurs lieux touristiques. J’en ai même vu un dans le hall de la petite gare de Kurashiki !
D’un tarif raisonnable, cette solution est donc très pratique surtout pour un besoin de dernière minute.
Pour notre part, nous avons eu l’occasion de l’utiliser lorsque notre avion de retour avait été annulé. Nous devions donc finalement rester trois jours de plus, mais la Pocket Wi que nous avions en location arrivait à terme du contrat. Ce jour-là, un petit détour à Shinjuku et « hop » on pouvait repartir !
Japan Expérience : la référence pour le pocket wifi
L’agence de voyages « Japan Experience » qui a pignon sur rue à Paris propose non seulement l’achat de JR Pass, mais également la possibilité de location de Pocket Wifi. C’est en fait une solution que nous avons utilisée à de nombreuses reprises sans jamais avoir à nous en plaindre.
Vous pouvez faire livrer votre Pocket Wifi dans votre premier hôtel ou même pour les plus pressés déjà à votre aéroport d’arrivée.
Vous pourrez utiliser votre Pocket Wifi jusqu’à la dernière minute. À renvoyer dans une enveloppe en fin de séjour, il y a des boîtes aux lettres aux alentours directs des portes de contrôle de sécurité des aéroports internationaux japonais. Mon astuce : je laisse la Pocket Wifi allumée lorsque je la glisse dans l’enveloppe. Ainsi je peux déjà préparer celle-ci à l’hôtel et je conserve tout de même ma connexion jusqu’à glisser l’enveloppe dans la fente.
Afin de compenser les éventuels soucis d’autonomie, Japan Experience prête gracieusement une batterie externe avec la Pocket Wifi.
Seul bémol : selon le modèle reçu, il vous faut parfois configurer la box vous-même. Certes un mode d’emploi est fourni, mais cela vous demandera peut-être un peu d’effort avant que l’appareil soit réellement utilisable.
SIM et e-SIM : pour conserver son Smartphone connecté à Internet au Japon
Le principe de ces deux solutions est de remplacer sa SIM habituelle par une SIM locale pour un usage « pur » data. Avec ces nouvelles SIM locales, on n’a pas accès au réseau téléphonique classique.
De notre point de vue, cette alternative est idéale pour une personne seule n’ayant pas (ou peu) besoin de connecter d’autres appareils que son smartphone. C’est donc une solution légère, assez facile à mettre en place, mais avec la contrainte de ne connecter en principe qu’un appareil.
Bien entendu, il existe une astuce permettant tout de même de faire bénéficier votre PC ou le voisin d’un accès Internet en utilisant le partage de connexion de votre Smartphone. Toutefois, notre expérience a montré que cette pratique tend à consommer rapidement l’énergie de votre batterie de téléphone et donc de jouer sur votre propre autonomie.
SIM / e-SIM, quelle différence ?
Vous connaissez certainement la carte SIM « classique » : une carte plastique à circuit intégré qu’on insère dans le téléphone pour le connecter au réseau d’un opérateur donné. Il s’agira donc ici exactement du même objet qui viendra remplacer votre SIM habituelle afin de se connecter à un opérateur japonais, avec la restriction de ne vous donner accès qu’au réseau « data » de celui-ci : vous ne pourrez pas recevoir d’appel ni appeler vous-même.
Si votre téléphone n’est pas « Dual-SIM », autrement dit s’il n’a pas deux emplacements SIM, l’usage d’une SIM « data » japonaise implique d’échanger votre SIM actuelle avec celle-ci, une fois arrivé au Japon. Vous effectuerez l’opération en sens inverse au moment de quitter le pays du Soleil Levant.
Conséquence : votre SIM d’origine sera sortie de votre téléphone. C’est tout petit, alors attention à ne pas la perdre en la rangeant précieusement le temps de votre séjour.
L’alternative récente à cette manipulation est la e-SIM.
Si votre téléphone est récent, il vous permettra en effet l’usage d’une SIM virtuelle additionnelle : vous conserverez votre SIM d’origine dans votre téléphone, mais vous rajoutez une e-SIM, ou SIM virtuelle, par l’usage d’un code saisi dans les paramètres de celui-ci. Cette solution est très pratique, car vous restez joignable par téléphone (attention aux coûts des appels reçus depuis l’étranger), mais cette e-SIM prendra, elle, à sa charge l’usage des connexions Internet : lecture de mails, surf sur vos sites préférés, réseaux sociaux, Google maps, Whatsapp, etc.
Ajout e-SIM mode d’emploi
Avant toute chose, vous devez aller vérifier dans vos réglages, puis dans “gestion des réseaux”, si votre appareil est compatible e-SIM. Vous verrez tout de suite si une e-SIM peut être activée.
Ensuite, vous pouvez rechercher un fournisseur de e-SIM sur internet. Ces derniers temps, de nouveaux opérateurs sont apparus sur le marché, proposant de faciliter encore plus la mise en place d’une e-SIM par l’intermédiaire d’une « app » qui gèrera pour vous la ou les e-SIM ajoutées à votre téléphone par leur biais.
Pour activer votre carte SIM virtuelle, vous devrez aller dans les paramètres puis “connexion” ou “réseau mobile”.
Quel solution e-SIM choisir ?
Sur ce marché devenu concurrentiel, plusieurs entreprises proposent des solutions avec chacune leurs avantages et leurs inconvénients. Nous avons retenu trois possibilités pour illustrer notre propre expérience du sujet.
A côté de son offre de location de Pocket Wifi, Japan Experience propose aussi des solutions de location de SIM et de e-SIM. Concernant leur offre e-SIM, celle-ci apparaît à priori comme la plus chère des trois proposées.
Toutefois il est utile de comparer ce qui est comparable et de relever que cet abonnement propose une connexion illimitée. De mon point de vue, c’est la solution idéale pour les consommateurs réguliers de data (visionnage de vidéos en streaming, usage fréquent de Google maps, etc.).
Très flexibles, elles proposent différentes formules de forfait selon la durée et le volume de data dont vous estimez avoir besoin.
Soyez toutefois attentifs avant de vous laisser tenter par une offre qui ne vous semble vraiment pas chère. Le volume de données des premiers forfaits est souvent assez réduit et pourrait se trouver consommé plus vite que vous ne le pensiez.
Ma recommandation sur ce sujet sera donc de réfléchir à quel volume de données vous tendez à consommer effectivement avant de faire votre choix, chaque formule ayant ses avantages et ses inconvénients.
Mon expérience avec Ubigi
Utilisateur régulier de Pocket Wifi, j’ai profité d’un déplacement de 4 jours au Japon pour tester la solution d’Ubigi.
S’agissant d’un voyage d’affaires accompagné, je n’avais pas vraiment besoin de connecter d’autres appareils que mon smartphone, le Wifi des hôtels me suffisant pour l’usage de mon ordinateur.
Pour ce voyage, donc, mon usage s’est principalement cantonné à la lecture de mails, et une consultation régulière de Google maps. J’avais également deux Apple tags connectés à mon téléphone.
Au vu de cet usage qui me semblait modéré, j’ai fait le choix du forfait 4€ offrant la consommation de 1 Go de données.
L’installation s’est avérée très rapide et relativement facile en m’appuyant sur le tuto fourni par Ubigi.
Au bout de deux jours, mon forfait était déjà consommé. Je ne sais pas si la raison de cette consommation importante est liée aux interactions avec mes Apple tags ou du fait de la synchronisation des photos et vidéos que je réalisais, mais au final, j’ai bien dû reprendre un second forfait de 4 euros pour terminer mon séjour.
Point positif, le renouvellement de mon abonnement s’est effectué très facilement malgré la consommation totale de mon précédent achat.
Ces 4 jours m’auront donc finalement coûté 8 euros ; ce qui aurait impliqué un coût de 28 euros pour deux semaines.
De mon point de vue, ce type de forfait est donc parfaitement adapté pour de courts voyages, ou peut-être pour des consommateurs très raisonnables. En revanche, pour des séjours plus longs, des opérateurs plus institutionnels me semblent finalement plus compétitifs à volume de données équivalent.
Avoir internet au Japon en bref
Pour rester connecté au Japon, plusieurs options s’offrent à vous selon vos besoins et votre budget. Le Pocket Wi-Fi est idéal pour partager une connexion stable entre plusieurs appareils. Les cartes SIM et eSIM prépayées offrent une solution pratique pour les voyageurs solo souhaitant une connexion fluide sans appareil supplémentaire. Les hotspots Wi-Fi gratuits sont présents dans de nombreux lieux publics, mais restent limités en termes de sécurité et de disponibilité. Enfin, les forfaits internationaux proposés par certains opérateurs permettent d'éviter les mauvaises surprises sur la facture, mais sont souvent plus chers et moins flexibles. Choisir la bonne solution dépendra donc de votre usage : navigation occasionnelle, besoin de connexion permanente ou nécessité de partager des données.
FAQ
Est-ce que je dois créer un nouveau compte Whatsapp si j’utilise une e-SIM ou une SIM de remplacement ?
Pour rester joignable sur Whatsapp, il n’y a pas à s’inquiéter : Le numéro d’origine restera attaché au téléphone même si vous remplacez votre SIM, et d’autant plus si vous ajoutez une e-SIM.
Si je change ma SIM, est-ce que je reste joignable avec mon numéro de téléphone ?
En cas de remplacement de votre SIM, votre numéro de téléphone change. En conséquence, votre numéro français ne sera plus actif le temps de votre voyage. L’ensemble de vos SMS et de vos messages téléphoniques vous seront délivrés au moment où vous remettrez votre SIM en place.
En revanche, même en ayant échangé votre carte SIM d’origine, l’usage de messageries numériques comme Skype, Messenger, Whatsapp, Télégram, ou encore Discord fonctionnera parfaitement.
Si j’utilise une e-SIM, est-ce que je reste joignable par téléphone et par SMS ?
L’ajout d’une e-SIM ne va jouer que sur votre usage d’Internet. Par voie de conséquence, votre SIM d’origine reste active pour la partie téléphonie et, donc, vous resterez joignable sur votre numéro de téléphone en appel vocal et par SMS. Toutefois, soyez attentifs aux frais d’appels et de SMS facturés par votre opérateur à l’étranger.
Quelle est la solution la moins chère pour avoir internet au Japon ?
La solution la moins chère reste bien entendu le Wifi Public que vous pouvez retrouver dans les cafés, hôtels et lieux touristiques. A données égales, vient ensuite la e-SIM, la SIM locale et enfin la Pocket Wifi.
Comment communiquer gratuitement depuis le Japon ?
Une fois votre solution internet choisie, vous pouvez discuter et appeler librement vos proches grâce à des applications de messagerie instantanée comme WhatsApp, FaceTime, Messenger ou via les messageries des réseaux sociaux.
Fabien Osmont
Crédit photo pour l'entête de l'article : DepositPhotos. Autres photos ©Konjaku tous droits réservés.
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