Le cosplay d’après Axchuu et Raega - interview de cosplayeur partie 1

Le cosplay d’après Axchuu et Raega - interview de cosplayeur partie 1

Pour fêter le lancement de la saison des conventions, j’ai eu la chance le 10 mai dernier de boire un café avec Kaveh et Alhaitham de Genshin Impact… ou plutôt leurs interprètes. Raega et Axchuu sont deux cosplayeurs de talents que j’ai pu interviewer pour Konjaku. Un échange passionnant pendant lequel ils m’ont présenté leur parcours, leur vision du cosplay et de sa communauté, autant sur les réseaux qu’en convention. Ils m’ont aussi partagé le processus de création de leurs cosplays et les conseils qu’ils donneraient à des débutants. L’interview étant très longue, cette dernière partie serait publiée dans un second article. Pour les passionnés qui souhaiteraient se lancer, il faudra être encore un peu patient. En attendant, vous pouvez vous régaler avec cette interview haute en couleur. Bonne lecture !

Racontez-moi votre parcours de cosplayeur.

Axchuu : J’ai commencé à m’intéresser au cosplay en 2017. Un jour je regardais les infos avec ma mère et ils parlaient de la Japan Expo. J’étais là en mode « ah ouais c’est trop bien ! ». Donc j’ai fait mes petites recherches sur YouTube, et je suis tombé sur des cosplayeurs. J’étais déjà passionné par les mangas alors je me suis dit « si eux, ils peuvent le faire, je peux le faire aussi ».
J’ai commencé à acheter des trucs comme des perruques à 4 € sur Aliexpress. Elles n’étaient pas qualitatives, mais il fallait bien commencer quelque part. J’ai commencé par faire ce qu’on appelle du casual cosplay, ou du cosplay d’armoire. En fait, tu prends des vêtements que tu as dans ton armoire et que tu ne mets plus, et tu les customises (modifies) pour créer une tenue en lien avec un personnage.
Puis j’ai commencé à acheter des costumes, quand je ne me sentais pas de les faire. Quand je me suis senti un peu plus en confiance, j’ai commencé à les fabriquer et ainsi de suite.

Le cosplay de Joseph Desaumnier de IdentityV par Raega lors d’une convention cosplay à la Japan Expo - photo tirée de son Instagram @m.raega - crédit photo @mingfeng.guan.9Raega : Moi ça ne fait que 2 ans et demi que je fais du cosplay, mais c’est une passion que je veux faire depuis 2012/2013. Le problème c’est qu’à cette époque, on était mal informé et que les seuls cosplayeurs qu’on voyait, c’était ceux qui les faisaient à la main, et qui te montraient qu’il te fallait les faire main pour être accepté. C’est pour ça que j’avais cette mauvaise idée et que jusqu’en 2020 je n’ai pas osé me lancer.
Je ne me sentais pas capable de faire les costumes moi-même. Je n’avais jamais fait de couture ni de craft. Puis en 2020 en trainant sur Tik Tok, je suis tombée sur une cosplayeuse chinoise qui avait un cosplay d’un personnage de jeu vidéo vraiment beau avec des cheveux longs et bleus. J’ai regardé le jeu en question et en le voyant, ça m’a vraiment donné un coup de booste. C’est comme ça que j’ai commencé.
Et à ce moment-là, j’avais encore un peu peur de dire que j’achetais mes cosplays. Puis c’est en commençant à faire mes cosplays tout doucement que j’ai appris à connaître la communauté et à voir toute la diversité qu’il y a. Je me suis alors dit « c’est bon, je peux l’acheter et le refaire à ma façon ». C’est comme ça que j’ai commencé. Je n’ai jamais vraiment appris à coudre, j’ai commencé sur le tard en regardant les tutos, etc.

Il y a le cosplay fabriqué, où on fait soi-même ses costumes, et le cosplay d’interprétation. J’ai lu qu’en France, l’interprétation est assez mal vue, alors que dans d’autres pays, cela ne pose aucun problème. C’est toujours le cas ?

Raega : Tous les pays ont une façon différente de voir le cosplay.

Axchuu : En fait, il y a des gens qui diront que tu pratiques réellement le cosplay que quand tu fais tout de A à Z, alors que d’autres diront que si tu l’achètes ou si tu le fais et que tu l’interprètes, c’est exactement la même chose. C’est la définition même du cosplay.
Certains oublient que tout le monde n’a pas les moyens, ni la capacité, ou ne se sentent tout simplement pas de faire un costume main, mais se sentent beaucoup plus d’interpréter les personnages.
Les personnalités des personnages sont totalement différentes de nous. Et c’est difficile d’incarner un personnage qui n’a pas ton caractère. Ça demande déjà beaucoup d’efforts de ce côté-là, car on n’est pas des acteurs. Devoir interpréter un personnage, même si on a des petites notions, parce qu’on le connaît, ce n’est pas quelque chose de facile, que tu peux faire en claquant des doigts.

Le cosplayeur Axchuu interprétant Imp Tweek de South Park - photo tirée de son Instagram @liss_axchuu - crédit photo @commentjouerRaega : D’ailleurs c’est ça aussi qui m’a beaucoup plu dans le cosplay parce que j’aime beaucoup jouer la comédie. Surtout interpréter un cosplay avec les audios, les danses, etc., sur Tik Tok. En convention aussi, même si je suis moins en rôle play, ce n’est pas instinctif pour moi, comparé à la vidéo.

Axchuu : Oui la vidéo c’est différent, parce qu’il faut se dire que derrière le cosplay, il y a quand même un humain. Donc si tu me demandes de faire une photo ou une vidéo et que je suis en cosplay, j’arriverais assez bien à me mettre dans la peau de mon personnage. Mais dès qu’il n’y a pas l’objectif, je vais redevenir la personne derrière le costume, qui va discuter de manière tout à fait normale. En convention, on a nos amis, nos connaissances… on ne va pas interagir avec eux en incarnant en même temps notre personnage.

Et est-ce que certains en convention pratiquent ce rôle play tout le temps ?

Raega : Oui. En particulier dans certaines communautés, comme celle de Danganronpa.

Axchuu : C’est vrai que parfois ils sont un peu fous ! J’en fais partie (rires) Disons que ça peut arriver qu’en convention tu bouscules un Bakugo (My Hero Academia) et qu’il décide de vouloir te retourner. Mais les gens arrivent plutôt bien à doser le rôle play en fonction de la personne qu’ils ont en face et sa réaction.

Raega : Il est aussi important de connaître le personnage, car si tu prends une photo et que tu ne connais pas les poses ça se voit tout de suite. On voit alors vraiment que la personne a choisi le personnage pour son physique. Je trouve ça dommage.

Au final, c'est ce ça qui est bien dans le cosplay : c’est que chacun ait sa vision, non ?

Raega : Exactement, il n’est pas censé y avoir de jugement.

Comment est accepté le fait d’interpréter un personnage qui n’est pas du même genre ou de la même couleur de peau que nous, ou qui physiquement ne nous ressemble pas du tout ? Est-ce qu’il y a des blocages ?

Axchuu : Il y a encore pas mal de blocages. Certaines personnes font encore du body shaming : tu es trop petit alors que le personnage est censé être grand, la couleur de peau ou le poids ne vont pas, etc.

Raega en Idia du jeu Disney Twisted Wonderland - photo tirée de son Instagram @m.raega - crédit photo @max_tortosRaega : Mais ce sont souvent des gens en dehors du cosplay qui font le plus de discriminations.

Axchuu : C’est vrai que si ce sont des personnes du milieu du cosplay qui font se genre de remarques, elles sont vite recadrées par les autres. Le cosplay est censé être ouvert à tout le monde. C’est un moyen de s’exprimer, représenter les personnages, les univers qu’on aime, soit totalement à la perfection, soit avec notre propre interprétation.

Raega : Ça aide les grands timides aussi… comme moi. J’étais très timide et réservée. Je suis toujours un peu réservée, mais beaucoup moins timide qu’avant.

Grâce au jeu d’interprétation ?

Raega : En fait, chaque personnage fait ressortir un trait de ma personnalité. Pas tous, mais chaque personnage en a un.

Axchuu : Pour le coup, Kaveh te va bien, vu qu’il est perfectionniste.

Raega : Eh bien écoute je ne savais pas. Je n’ai pas encore appris grand-chose à son sujet vu que c'est toi qui m'a demandé de la faire (rires).

Vous aimez le cosplay, mais est-ce que vous aimez aussi le Japon ?

Axchuu : Tu es plus à même d’en parler, je te laisse l’avant-première (rires).

Raega : Ça fait depuis que j’ai 15 ans que j’aime le Japon. Ça a commencé avec la musique et les mangas, même si finalement les mangas et les animés, ce n’est pas trop mon truc. C’est d’abord la musique qui m’a attiré. Puis j’ai commencé à voyager à 21 ans. En tout, j’y suis allée 8 fois, et la 8e fois j’y suis restée une année entière. Je dois y retourner l’année prochaine, où je suis censée abandonner tout le monde (rires).

Tu vas y vivre complètement ?

Raega : Je vais essayer. Je vais déjà faire 2 ans d’études et voir pour un travail à mi-temps, pour que ce soit un peu plus sérieux que la fois où je suis partie 1 an. Je ne savais pas si j’avais envie d’y rester ou non. Là, je le sais.

Tu parles japonais ?

Raega : Je parlais (rires). Quand je suis rentrée de mon dernier voyage, j’ai eu un dégoût total, plein de choses qui m’ont démotivée. J’ai arrêté d’apprendre la langue, jusqu’à cette année. Je vais m’y remettre. Mais j’ai encore les réflexes, je comprends encore beaucoup de choses. Répondre est plus compliqué.

Et toi Axchuu ?

Axchuu en Vash The Stampede pour la GeekUnchained 2023 - photo tirée de son Instagram @liss_axchuu - crédit photo @gwenael_elgwe_photo - Edit : @aeon_sky_cosplayAxchuu : Ah, mais moi c’est bien connu, je déteste le Japon (rires) ! Le Japon a toujours été mon enfance. J’ai grandi avec les mangas, j’ai grandi avec Goldorak, Albator… avec la base.
J’ai commencé avec ça et puis un jour on m’a dit : « ce que tu regardes, ce que tu aimes beaucoup, ça vient de tel pays ». J’ai donc commencé à m’y intéresser, puis ça m’a toujours suivi. C’est presque inné. J’ai un grand frère et une grande sœur qui étaient dans les mangas, ma mère était dedans… Grande fan de Goldorak, elle m’a fait grandir avec ça.
Et la suite à fait que je suis resté très intéressé par le pays. Je n’ai pas eu l’occasion d’y aller, mais c’est en projet. C’est un rêve en fait. Par la suite des choses, tout le monde sait que je suis dans une boutique à l’opposé du Japon ;)

Bien sûr, Konjaku n’a aucun lien avec le Japon…

Axchuu : pas du tout ! (rires)

Que représente le cosplay pour vous, avec vos propres mots ?

Raega : Un épanouissement personnel.

Axchuu : L’élément qui m’a permis de mettre en avant ce que je n’arrivais pas à faire avant, c’est-à-dire mettre ma créativité, pouvoir me relâcher et m’exprimer comme je le souhaite. C’est plus simple quand tu as un personnage qui a un sentiment, on va dire plus négatif et triste, et de l’utiliser pour permettre de relâcher ça. Alors que dans la vie de tous les jours, je garde beaucoup les émotions que j’ai pour moi. C’est plus simple, ça me permet d’extérioriser et de me dire « j’en ai le droit, je peux, donc je le fais ».

Vous interprétez des méchants aussi ?

Raega : J’adore ! (rires)
Je suis très antagoniste, même si j’en ai fait très peu.

Axchuu : Dans mon cas, je n’ai pas tant fait de méchants que ça, je crois même que je n’en ai jamais fait.

Raega : Je n’ai pas fait beaucoup de cosplay donc je peux répondre facilement.

Axchuu : C’est le moment où on regarde ses galeries photos… mais en général les personnages que je fais sont toujours très extravertis, très joyeux, très « dans la couleur ». Ou alors ce sont des adolescents qui sont un peu aigris du style Baji de Tokyo Revengers.

Raega : J’ai testé Baji une fois.

Axchuu : En fait je ne suis pas trop dans les méchants

Est-ce que pour vous cela change quelque chose de jouer un méchant ?

Axchuu : Le rôle play ne sera pas le même.

Raega : Je pense que ça dépend de la personnalité du personnage et de notre caractère. Je n’arriverais pas à jouer quelqu’un pleins de joie, je pense. (rires)

Axchuu : Je sais que jouer un personnage avec une personnalité plus sombre, qui tape dans l’antagoniste, je n’y arrive pas. Ce n’est pas quelque chose qui me représente naturellement. C’est là qu’on peut voir aussi… je ne dis pas que tu es quelqu’un de méchant, loin de là… (rires)

Un cosplay d’Aesop Carl plus vrai que nature fabriqué et porté par Raega - photo tirée de son Instagram @m.raegaRaega : Je n’ai pas dit que je suis quelqu’un de méchant, je dis juste que je suis quelqu’un d’assez sérieux au premier abord, donc ça me convient mieux, déjà physiquement.

Axchuu : Certains auront plus de facilités à jouer tel type de personnage plutôt qu’un autre. Après, c’est un travail à faire. Je sais que si jamais vraiment j’ai un coup de cœur sur un personnage et que c’est un gros antagoniste, je vais devoir travailler ce rôle play, plus que celui d’un autre personnage.
C’est comme là, de manière ironique : Raega, elle a la perfection de Kaveh, moi j’ai son euphorie et son caractère plus expressif. Alors que pour le coup, elle, elle aurait plus le côté sérieux d’Alhaitham.

Raega : Mais pour le coup les cheveux courts, ça ne me va pas trop. (rires)

Pourtant Axchuu tu fais aussi Childe (Tartaglia), qui est un antagoniste malgré sa personnalité extravertie…

Raega : Il « switch », en particulier quand on le voit avec son petit frère.

Axchuu : En fait justement, je pense que c’est le type d’antagoniste qui m’irait le mieux dans le sens où il est quand même très joyeux. Je ne dirais pas enfantin… mais il est taquin.
Et en fait, c’est plus simple de jouer un personnage qui va être taquin, qui va être souriant, mais qui a aussi son côté « Ah vous n’avez pas capté plus tôt ! Vous êtes quand même vachement débile, mais ce n’est pas grave, je vous apprécie bien ». C’est plus simple que juste « Je suis le méchant, parce que je suis méchant, et parce que j’aime être méchant ». (rires)

Raega : Dans ce cas, je préfèrerais faire Zhongli, rien que vu comment je me tiens (les bras croisés et droites)… (rires)

Le monde du cosplay est-il tolérant pour vous ? Il y a quelques années, on parlait beaucoup du body positif, est-ce que cela a changé quelque chose ?

Raega : Il me semble que c’était plus dur avant, il y a 10 ans.

Axchuu : Avant, dans le cosplay, si tu achetais ton cosplay, tu n’étais pas reconnu comme cosplayer. C’était mal vu.

Raega : C’est vrai, au début, en 2013, j’avais encore cette idée en tête.

Axchuu : Maintenant, il y en a encore, mais moins.

Et par exemple, quelqu’un qui aimerait faire un Luffy ou un Naruto en convention, alors qu’il y en aura 50, comment peut-il faire pour ne pas se comparer aux autres ?

Raega : Il y a déjà la personnalité. Ça se voit.

Axchuu : Il y a quelque chose qui se perd dans le cosplay et qui se voyait peut-être un peu plus avant, c’est qu’on ne va pas aimer le personnage de la même manière que tout le monde. On n’a pas le même ressenti. Et quand on décide de le faire, c’est notre interprétation. C’est comment nous on se sent avec qui est propre à chacun. Chacun interprétera le personnage à sa façon. C’est ça qui va faire qu’il va se démarquer. Et c’est ça qui fait tout le charme. Le cosplay, c’est notre interprétation, notre ressenti.

Quel est votre cosplay préféré dans ceux que vous avez déjà interprétés ?

Quand 2 cosplayeurs travaillent ensemble, ça peut donner de très beaux projets, comme ce magnifique cosplay de Sora en Robe de marié porté par Axchuu - crédit photo @cookiiecosplayRaega : Le personnage que j’aime le plus interpréter, c’est un perso d’un jeu vidéo. Le personnage s’appelle Joseph Desaulnier. Il est photographe dans le jeu Identity V.

Axchuu : J’ai un personnage que j’adore faire, alors que j’ai très peu de cosplays de lui. Souvent je le fais en interprétation ironique, par exemple en robe de mariée ou en maid (serveuse)… qui n’était pas prévu d’ailleurs (rires).
Pour l’histoire, j’avais commissionné quelqu’un pour faire mon costume et la personne n’a pas pu finir à temps. Et pendant la Japan Expo j’ai dû trouver un moyen de faire ce personnage.
Donc c’est Sora de Kingdom Hearts.
Donc je suis passé à côté d’un stand, j’ai vu le costume de maid et je me suis dit « vas-y, je le fais ».
C’est un personnage qui m’a suivi toute mon enfance, j’ai grandi avec. C’est ce que l’on appelle un « confort character » (personnage de confort). C’est vraiment quand je le porte, quand je parle de lui, que je me sens bien. Il a ce côté sécurisant.

Raega : C’est pareil pour moi et Joseph. J’en ai un autre, mais en ce moment je l’ai un peu délaissé, c’est Idia (Disney twisted Wonderland). Mais comme Joseph a plusieurs skins différents, ça me plait un peu plus.

C’est aussi le cas de Sora non ?

La cosplayeur Raega en Joseph Desaulnier d’Identity V dans son skin d’Azrael - photo tirée de son Instagram @m.raegaAxchuu : Oui, justement, il a plein de tenues. Après, c’est un personnage qui grandit. On commence avec un personnage d’à peu près 10-11 ans, et on arrive au jeune adulte de 18 ans, donc les tenues changent et évoluent avec lui.

Avez-vous déjà été harcelé en convention ou sur les réseaux sociaux ?

Axchuu : J’y ai eu droit. J’ai fait un personnage très apprécié de la communauté geek. C’est Ahri de LoL (League of Legends). Dans sa version K/Da, j’avais un body. J’avais donc la moitié des fesses à l’air. J’ai eu le droit à des mains baladeuses, à des gestes et des paroles déplacées. Tu es là et tu te dis « bon c’était évident… »

Vous avez des conseils par rapport à ça ?

Axchuu : Je dirais que dans ce genre de cas, c’est au moins de s’entourer de personnes.

Raega : Oui, il faut éviter d’aller en convention seul(e).

Axchuu : Et ignorer au besoin. Et si les gestes sont déplacés, il ne faut pas hésiter à en parler. On peut aussi prendre la technique du babouin, comme me l’a expliqué une cosplayeuse : si tu as une tenue légère et que quelqu’un devient tactile avec toi, mets-toi à agir comme un singe enragé. Ça surprend, et ça stoppe (rires).

Est-ce qu’il y a des choses que vous souhaiteriez ajouter ?

Axchuu : Le cosplay, c’est fait pour s’amuser, pour s’exprimer et vivre de sa passion…

Raega :… donc amusez-vous avant tout ! Et n’hésitez pas à poser vos questions.

Axchuu : Sur les réseaux, il y aurait toujours des personnes avec des avis négatifs. Il faut juste les ignorer et ne garder que le positif et ceux qui vont vous permettre d’avancer et de vous développer. Et utilisez votre curiosité ! La curiosité c’est la base de tout dans le cosplay. C’est ce qui va vous permettre d’avancer.

Raega : C’est aussi de l’amusement et de la bienveillance.

Axchuu : Finalement le cosplay c’est juste des acteurs de la vie de tous les jours. C’est du théâtre.

Raega : C’est une personnalité que tu joues sans ton vrai visage. Ça aide beaucoup.

Retrouvez la suite de l’interview de Axchuu et Raega dans un prochain article. Et si vous êtes impatient d’interpréter votre personnage préféré, mais que vous ne savez pas par où commencer, pourquoi ne pas aller faire un tour sur notre page dédiée au cosplay ?

Toutes les photos sont tirées des pages Instagram de Raega (m.raega) et Axchuu (liss_axchuu). Si le contenu vous plait, n’oubliez pas de les soutenir et de vous abonner à leurs comptes.

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