Les origines
En fait, ce n'est qu'aux alentours de 1920 que cette version japonaise aurait été inventée aux alentours de Hatsukaichi, dans la province d'Hiroshima.
Le Kendama se caractérise par les deux cupules verticales qui encadrent le haut du manche, nommées ôzara et kozara. L'oeil attentif notera que ces deux cupules sont en fait de tailles différentes, d'où leurs noms différents également.
Aujourd'hui le kendama demeure très populaire au Japon et est présent dans le monde entier. Il existe même une fédération japonaise qui regroupe près d'un million de pratiquants, et un championnat du monde est organisé annuellement depuis 2014 (source: wikipedia).
Comment jouer au kendama?
Les mouvements de base du jeu de kendama sont assez faciles à comprendre: placer la boule sur le trou, comme au bilboquet, sur l'une des deux cupules verticales, ou enfin sur la base du manche.
Mais il existe en réalité un nombre important de figures imposées qui enchaînent une série de tel ou tel placement, lesquelles déterminent du niveau du joueur.
Une des plus simples, nommée moshikame, consiste à alterner le placement de la boule sur la petite et la grosse cupule. Il existe d'ailleurs une chanson de cours d'école également intitulée moshikame qui est en principe chantée pendant qu'on exécute cette figure.
L'association japonaise de kendama a publié un livre sur le sujet, lequel énumère pas moins de 101 figures différentes à réaliser, classées par niveau de difficulté.
Lors des compétitions, non seulement l'agilité à réussir ces figures sans faillir est évaluée, mais également la vitesse d'exécution. Il existe d'ailleurs certains concours où deux joueurs s'affrontent face à face afin de déterminer lequel des deux est le meilleur.
Pour vous faire la main, vous pouvez déjà vous inspirer des 69 figures proposées sur le site de la fédération US de kendama.